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Patinage en mode musclé

  • Théo ROUBY (article du LNC)
  • 8 juil. 2014
  • 3 min de lecture

Le Death derby crew se réunit le mardi soir sous les lumières de l’Arène du Sud. Ce club de roller derby de Nouméa espère ainsi former une seconde équipe à Païta. Et pourquoi pas propager la mode de ce sport, entre patinage et show à l’américaine.


«Tu aimes les sports de contact ? Tu aimes les sports de glisse ? Tu n’as pas peur de te casser un ongle ? » Voilà les principales qualités requises pour intégrer la future équipe de roller derby de Païta. Une discipline venue des Etats-Unis, en forme de course par équipe dans laquelle (presque) tous les coups sont permis (lire ci-contre). Le Death derby crew de Nouméa se donne rendez-vous chaque mardi soir à 19 h 15 à l’Arène du Sud*. Pour faire essayer leur sport au plus grand nombre et tenter de convertir de nouvelles adeptes. Elles sont aujourd’hui dix-huit réunies dans le seul club du Caillou, basé à Ouémo, à Nouméa. « Sur le long terme, on ne va pas pouvoir continuer à se battre contre nous-mêmes, explique Alice Di Meo, qui a lancé l’équipe il y a deux ans. On a longtemps été trois ou quatre à l’entraînement, mais ça a fini par prendre. » Pour la coach ça ne fait aucun doute : le Derby est un sport à potentiel.


Physique. D’abord parce qu’il n’est pas nécessaire d’être un as du patinage pour tirer son épingle du jeu. « Moi je ne suis pas rapide. Par contre j’occupe de la place sur le terrain, c’est un avantage dans les défis physiques », raconte Alice, dont le rôle sera de ralentir les adversaires. Les débutants sont donc les bienvenus. A un détail près : le club ne peut accueillir que des adultes pour le moment, voire les adolescents sur autorisation des parents. « Nous avons eu pas mal de demande pour des enfants, mais il faudrait que la mairie nous mette à disposition des éducateurs », explique Alice, qui encadre son équipe bénévolement et sans aucun diplôme d’entraîneur.


Féminin. Son second argument de poids est l’ambiance particulière qui s’est instaurée dans le petit groupe, où les joueuses s’attribuent des surnoms dans la veine de Terreur satanique, Dame de l’écrabouille, Elle Qaeda... « Ça rigole bien, nous avons aussi des mères qui viennent partager cette activité avec leur fille. » Au fil des années, une équipe 100 % féminine s’est formée à Ouémo. Même si la coach n’est pas fermée à l’intégration d’hommes dans le groupe. L’effectif de Païta compte actuellement six joueuses. Il en faudrait à peu près autant pour créer une équipe.


*Venir en tenue de sport. Le club peut fournir des rollers, des casques et autres équipements de protection.



Un sport « engagé »

Le roller derby oppose deux équipes de cinq patineuses, qui tournent sur une piste pendant deux minutes. Les deux « jammeuses » doivent rivaliser de vitesse et d’agilité pour doubler le pack de bloqueuses. Elles accumulent des points pour chaque passage réussi. Dans la mêlée, leurs coéquipières ont pour mission de dégager le passage, tout en empêchant la jammeuse de l’équipe adverse de passer. Pour ce faire, presque tous les coups sont permis, tant qu’ils ne visent pas à blesser l’adversaire. Le roller derby se pratique avec des gants, des casques et autres protections.

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L’initiative des Death derby est encouragée par la mairie de Païta, qui les laisse utiliser le parking de l’Arène et leur fournit l’éclairage.

Photo Archives LNC

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