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Contraintes au hors piste

  • GOLDEN ASS #9 (article du LNC)
  • 31 mai 2014
  • 3 min de lecture

La jeune association de roller derby de Nouméa est toujours à la recherche d’un terrain d’entraînement mieux adapté à leur discipline que le bitume du complexe sportif de Ouémo.


L’association de roller derby « Death derby crew » fêtera ses deux ans en septembre. De 6 membres à ses débuts, elle en compte aujourd’hui le triple, dont 13 licenciées et 5 en passe de l’être. « Toutes les trois semaines, une nouvelle joueuse rejoint le groupe », constate Valérie, membre de l’association depuis moins d’un an. Un engouement certain pour la discipline sportive qui permet, aujourd’hui, à l’association d’espérer une plus grande prise en compte des institutions publiques. « Il faut avoir plus d’un an d’existence pour demander des subventions à la mairie, maintenant que c’est le cas, que nous sommes plus implantées et surtout beaucoup plus nombreuses, nous allons remonter les dossiers », confirme Alice Di Meo, présidente de l’association.


Terrain. Le soutien financier mis à part, c’est surtout d’un terrain d’entraînement que les filles ont besoin. « Jusqu’à maintenant, personne n’en a de disponible, faute d’emploi du temps et au prétexte que le parquet étant neuf, on risquerait de l’abîmer avec nos rollers, mais nos roues sont en matière plastique, elles ne font au pire, qu’une trace de gomme qui s’efface d’un doigt », assure la représentante du crew. Sport de contact sur patins à roulette, le roller derby se pratique principalement en intérieur, sur une piste ovale recouverte de parquet ou de béton lissé permettant une glisse réussie. Le terrain de basket extérieur de Ouémo ne correspond guère à ces critères. Aussi, avant chaque entraînement, la même valse des balais se déroule au complexe sportif. « Nous venons un peu en avance et déblayons le terrain, pour le rendre le plus propre et praticable possible », explique la présidente. A défaut de terrain plus acceptable, les filles s’entraînent ici chaque lundi et mercredi soir. « Au moins, maintenant, on a la lumière. L’an passé, on roulait à la lampe frontale », rappelle Aurore. Pour 28 000 francs par an, la mairie éclaire le terrain trois heures par semaine, à raison d’une heure et demie par soir d’entraînement.


Entraide. Si les joueuses cherchent encore leur piste idéale, elles jouissent déjà d’une ambiance décontractée des plus agréables. Entraide entre les débutantes et les plus avancées, automotivation pour les exercices lorsque l’entraîneur, employé à mi-temps, est absent, et humour sont les piliers d’une affaire qui roule. « Dès la première séance, elles m’ont aidée et encouragée », se souvient Héléna, patineuse débutante. Toujours ouvert aux nouvelles recrues, quel que soit leur niveau de patinage, le Death derby crew progresse rapidement. « On commence à aborder sérieusement toutes les techniques du roller derby, et le rendu est plus que prometteur », indique Valérie. « Et pour celles qui ont peur de prendre des coups, elles peuvent toujours devenir arbitre, car il y en a presqu’autant sur le terrain que de joueuses », ajoute Alice. En attendant d’avoir le niveau pour organiser un vrai match, le groupe se fixe comme premier objectif de réaliser une démonstration du roller derby, d’ici à l’année prochaine, lors d’événements et de manifestations locales.

Plus de renseignements sur la page Facebook de l’association Roller derby Nouméa - Death Derby Crew

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Les filles du Death derby crew s’entraînent chaque lundi, dès 18 h 30, et mercredi, dès 19 h 30, au complexe sportif de Ouémo.

Photo Nelly Albérola

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